Le groupe de travail Green ICT (TIC vertes) créé par l'ITU (International Telecommunications Union) s'est vu confier par l'ONU la double mission de mesurer et de réduire l'impact des TIC (technologies de l'information et de la communication) sur l'environnement. La création fait suite à l'invitation de Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, faite à l'ITU d'accélérer ses travaux autour du réchauffement climatique. Rappelons que depuis l'accord du Protocole de Kyoto, en 1997, le nombre des utilisateurs des TIC dans le monde a triplé ! Présidé par David Faulkner, responsable des recherches sur les accès réseaux de BT, le groupe étudiera dans un premier temps les dommages environnementaux provoqués par les TIC. Dans un deuxième temps, c'est sur la réduction de ces dommages qu'il s'attardera, en particulier au profit des secteurs de l'énergie, des transports et du bâtiment. « Les TIC contribuent au réchauffement global », a convenu Hamadoun Touré, le secrétaire général de l'ITU, « mais le plus important est qu'elles sont la clé de la surveillance et de la réduction de ses effets. » L'ITU, selon les méthodes d'estimation de l'impact des TIC sur les changement climatiques qui sont retenues actuellement, pourrait aider à réduire ces émissions de l'ordre de 15% à 40%.