(Source EuroTMT) « L'Agcom (Autorité de régulation de la communication) est prête à intervenir pour la mise en oeuvre du très haut débit à condition toutefois, que les opérateurs trouvent un terrain d'entente pour créer les conditions favorables à un programme commun. » Une déclaration pompeuse prononcée en début de semaine par le grand patron de l'autorité de régulation des télécommunications italiennes. Durant un point de presse sur le développement de la fibre optique de l'autre côté des Alpes, Corrado Calabro a présenté les résultats d'une étude effectuée par l'Agcom en collaboration avec trois universités transalpines.

Une étude qui, selon le patron de l'autorité de régulation, souligne le fait que la « tendance actuelle est de passer au switch off-, une méthode utilisée au niveau de la télévision avec le passage de l'analogique au numérique ». Cette opération, qui réduit les coûts d'exploitation dans la mesure où le vieux système basé sur un réseau en cuivre est aujourd'hui obsolète, pousserait les utilisateurs à se tourner progressivement vers la fibre optique.

Selon les calculs de l'Agcom, la moitié de la population italienne pourrait être rapidement fibrée, moyennant un investissement supérieur à 13 milliards d'euros. Un chiffre important, d'autant que le gouvernement Berlusconi, qui veut éviter que l'Italie soit contaminée par la crise grecque, vient de mettre en place une cure d'austérité totale.