Le Club des Utilisateurs SAP Francophones (USF) a profité de sa convention à Lyon le 7 octobre 2015 pour présenter sa note de perspectives sur « Comment adopter Hana ». Cristina Pisica-Donose, présidente de la commission Bases de Données de l'USF, a constaté : « les clients SAP se posent beaucoup de questions sur cette technologie et nous sortons une étude pour la troisième fois en trois années consécutives. »

Après un défrichage de cette base de données en colonne et en mémoire puis une revue des outils autour de SAP/Hana, cette troisième note de perspectives se consacre aux modalités de la migration et de l'exploitation de cet outil. Elle a été réalisée avec Oxya. « Nous avons parfois du mal à suivre toutes les évolutions et nous avons donc bien précisé les dates de rédaction de chaque chapitre » a observé Cristina Pisica-Donose. Le document comporte beaucoup de captures d'écran et de schémas pour bien guider les utilisateurs.

Le coût est un frein pour la bascule Hana

Un des freins importants de la bascule est le coût matériel. Il faut des équipements réseaux à très haut débit. Et si une machine est dupliquée en temps réel pour garantir la haute disponibilité, cela signifie avoir deux machines avec plus tera-octets de mémoire vive, ce qui a un coût certain. De plus, les patchs étant nombreux à cause de la jeunesse du produit, les tests à réaliser sont également nombreux, avec un coût associé en temps humain, même si « en principe » il n'y a pas d'impact fonctionnel.

Cela dit, il semblerait que le meilleur vendeur de Hana soit Oracle... à cause de ses propres audits de licences. La différence de coût de maintenance est telle, cependant, qu'une migration de Oracle vers Hana peut être amortie en trois ans.
Quatre entreprises ont apporté leurs témoignages (Cofely Ineo, Vinci Energies, Groupe Elior et Pôle Emploi) dans le document. La note est disponible auprès de l'association.