Les trois quarts des entreprises dans le monde poursuivent leur adoption du cloud hybride, associant par définition du cloud privé et du cloud public. C'est le point saillant d'une récente étude de Cicero Group sponsorisée par Veritas Technologies. Cette étude visait surtout à constater le rythme de bascule vers les différentes sortes de cloud et ses motivations. Cette bascule, aujourd'hui, concerne tous les types de données, y compris des données critiques, ce qui implique de devoir adopter une vraie stratégie et une véritable sécurité.

38% du volume des données sont actuellement hébergés dans un cloud privé (+7% en un an) contre 28% dans un cloud public (+18%). Au Japon et au Brésil, c'est 50% du volume qui est actuellement dans le cloud public. Il existe également des différences sectorielles fortes : l'industrie héberge 30% de ses volumes dans le cloud public contre 24% pour les acteurs des télécoms, 23% dans la santé et la finance et 16% pour le secteur public. 74% des entreprises recourent à plusieurs fournisseurs de cloud, 23% recourent à au moins quatre fournisseurs.

Le principal motif de recours au cloud est la baisse des coûts (un tiers des répondants). A l'inverse, le principal frein reste la sécurité (50% des répondants). Pourtant, la sécurité reste le principal facteur de satisfaction une fois la bascule opérée. Malgré tout, certaines opérations devraient rester hors cloud public, comme les sauvegardes (28%), le PRA (27%), les archives (26%)...e