Moins de développements spécifiques. Plus d'intégration d'applications. Cette orientation de la demande des entreprises tend à renforcer, sur le marché de l'emploi, la cote des compétences liées à XML, en tant que brique de base de l'intégration. En effet, autour de ce métalangage (eXtended Markup Language), synonyme d'échanges entre applications en tous genres, omniprésent dans les architectures, depuis les plateformes de développement (J2EE ou .Net) jusqu'aux bases de données, depuis les outils d'intégration jusqu'aux applications bureautique, la nébuleuse des standards ne cesse de s'enrichir. Ce qui, a priori, met du pain sur la planche pour les informaticiens qui en maîtrisent les concepts et les mécanismes. "A condition de dépasser le stade du développement pur et simple", tient à préciser Guy Fermon, consultant et organisateur du Forum XML. Car, en dehors des développements qui peuvent être confiés à moindre coût à l'offshore, les projets lancés actuellement avec ces nouvelles panoplies (plateformes, outils, méthodes, etc) vont bien au delà d'une simple manipulation du langage XML. Ces projets ont besoin d'architectes avertis, "d'anciens développeurs, d'ailleurs, pour la plupart d'entre eux", remarque Guy Fermon. C'est à leur intention qu'est organisé le 6ème salon/conférence XML/Web Services, du 25 au 27 novembre au Cnit de Paris-La Défense, afin d'échanger autour des meilleures pratiques. Pour info: www.integration2003.com