Microsoft France a donné le coup d'envoi de la 11ème édition d'Imagine Cup, compétition mondiale des technologies pour les étudiants. Après Sydney l'an dernier, c'est la ville de St Pétersbourg qui accueillera les finalistes du concours en juillet prochain. Cette année, le concours se réorganise autour de trois catégories : innovation, jeux vidéo, et  citoyen du monde.  La première récompensera les projets les plus créatifs, la deuxième les applications de jeu les plus abouties, la troisième les solutions à vocation sociétale ou environnementale, en lien avec les objectifs du millénaire pour le développement adoptés par les Nations Unies.

En France, une 4ème discipline récompensera également les meilleurs projets de création de start-up. La firme de Redmond a plus que doublé les récompenses qui atteignent cette année un montant de 300 000 dollars.  L'innovation et la dimension entrepreneuriale des projets seront davantage encouragées. Les premiers prix remis aux vainqueurs atteindront 50 000 dollars par compétition, afin de les aider à développer leur projet sur le long terme. Les finalistes pourront également se porter candidats au programme « Microsoft Imagine Cup Grants », une bourse créée l'an dernier par l'éditeur d'un montant de 3 millions de dollars étalés sur 3 ans, destinée à aider les jeunes à lancer leurs projets sur le marché.

« Cette édition va dans le sens de l'entrepreneuriat  et de l'esprit d'innovation », a souligné Jean Ferré, directeur de la division développeurs, plateforme et écosystème chez Microsoft France, à l'occasion de la soirée de lancement. « De plus cette année, l'objectif visant à répondre à une problématique sociétale, comme l'éducation, la santé ou l'environnement, ne sera plus généralisé à l'ensemble des catégories. Ainsi, le concours sera moins restrictif. De plus, les jeux vidéos, discipline où les Français ont décroché le plus de médailles, ont été regroupés au sein d'une même catégorie ».

Aider les jeunes à créer leur start-up

« Enfin, la catégorie Start-up, exclusivement réservée à la France, permettra aux écoles d'ingénieurs, mais aussi aux écoles de  commerce et universités de porter un projet », a précisé Jean Ferrré. « Ce domaine ne nécessitera pas de développement, mais consistera à présenter un projet d'innovation avec un business plan qui portera sur la création d'entreprise et qui sera évalué sur sa qualité. Imagine Cup a déjà permis a des start-up de voir le jour, comme Kobojo, un éditeur de jeux sur les réseaux sociaux, ou encore Brainenergy, une  jeune pousse spécialisée dans les serious games   C'est également l'occasion de pouvoir développer des applications sur les multiples plateformes de Microsoft:  mobiles,  consoles de jeux, ordinateurs ou tablettes. »

Depuis sa création, Imagine Cup a mobilisé 1,5 million d'étudiants dans le monde, dont 50 000 Français. Avec 9 médailles d'or, la France est le pays qui a remporté le plus de récompenses, principalement dans la discipline jeux vidéo.  L'an dernier, le projet Ecosya, développé par quatre étudiants d'Ingésup Bordeaux a d'ailleurs décroché l'argent dans la catégorie Game Design Phone. Leur idée portait sur la création d'un jeu sur Windows Phone racontant l'histoire d'un robot, se promenant de planète polluée en planète à l'abandon pour les nettoyer et y rétablir l'atmosphère. « Imagine Cup nous a  aidé à démarrer », raconte Arthur Pernel, étudiant à Ingésup Bordeaux, chargé de la communication d'Ecosya. Ce concours nous a permis de pouvoir présenter notre jeu devant des professionnels. Il nous a aidé à créer notre start-up et à bientôt pouvoir commercialiser notre produit ».  L'équipe Ecosya semble avoir pris le goût de la compétition. Les jeunes qui la composent ont décidé de participer à l'édition 2013,  car ils espèrent cette fois ci monter sur la première marche du podium.

Les étudiants qui souhaitent participer au concours peuvent s'inscrire sur le site Imaginecup.fr jusqu'au 15 janvier 2013.