« Dans l'ensemble, cette version contient un nombre inhabituellement important de nouvelles fonctionnalités, des programmes et des améliorations », a déclaré Robyn Bergeron, chef de projet Fedora. Il précise « nous avons une version tous les 6 mois. Certaines comprennent moins de fonctionnalités, mais celle-ci est la plus fournie en la matière ». Bon nombre des programmes inclus dans Fedora trouveront leur place dans RHEL (Red Hat Entreprise Linux). En effet, cette dernière utilise Fedora pour tester certaines technologies avant de les intégrer. Sur OpenStack, Red Hat a rejoint la fondation le mois dernier. Fedora 16 comprenait la version Diablo d'OpenStack. Le millésime 17 de la distribution Linux va embarquer la version Essex de la plateforme cloud qui apporte des changements substantiels sur l'interface utilisateur et les outils réseaux, souligne Robyn Bergeron.

Fedora 17 donne aussi un aperçu de la prochaine génération du serveur d'applications JBoss 7, publié par Red Hat l'année dernière, mais encore non inclus dans RHEL. Ce serveur inclut également oVirt, le gestionnaire Open Source de la virtualisation que Red Hat utilise pour son offre RHEV (Red Hat Entreprise Virtualization).

Gnome 3 par défaut


En plus de fournir aux administrateurs un moyen de tester d'autres programmes qui peuvent être inclus dans RHEL, Fedora fonctionne également comme une distribution Linux à l'attention du grand public et des développeurs. Elle est livrée avec la dernière version de GIMP (outil de retouche d'image) qui comprend une seule fenêtre et une zone d'édition de texte. Elle embarque aussi une version bêta du prochain IDE Eclipse, connu sous le nom de code Juno.

(maj) L'interface controversée de Gnome version 3 est proposé par défaut dans Fedora 17. Beaucoup d'utilisateurs Linux ont trouvé cette interface difficile à utiliser, y compris Linus Torvald, papa de Linux, qui l'a qualifiée d'« une incroyable pagaille ». Canonical avait écarté Gnome au profit de son interface Unity et Linux Mint propose la version 2.0 de Gnome pour les utilisateurs souhaitant l'ancienne interface. « Nous sommes fiers d'être en avance sur d'autres personnes dans notre utilisation de Gnome » souligne Robyn Bergeron, qui défend l'utilisation de Cinnamon par défaut. Fedora 17 est également livré avec un certain nombre de bureau alternatifs, y compris KDE, XFCE, LXDE,...

Le Projet Fedora estime que plus de 38 millions de copies de sa distribution sont connectées à Internet.