Google vient de mettre à jour son rapport de transparence sur les demandes d’informations qu’il a reçues des différents gouvernements et des autorités judiciaires à travers le monde au cours du 1er semestre 2016. Au total, durant cette période, 44 943 requêtes lui sont parvenues portant sur 76 713 comptes. En retour, Google a fourni des informations dans 64% des cas au total, une proportion qui correspond à ce qu’il avait fait l’an dernier sur le 1er semestre 2015, indique le fournisseur de services web. Il ne communique toujours aucun détail sur les comptes ni sur le type de données qui ont été demandées.

En tête des pays ayant formulé des requêtes viennent les Etats-Unis, l’Allemagne et la France. Ils représentent respectivement 31%, 19,5% et 9,56% du total. La France a ainsi procédé à 4 300 demandes d'informations sur 5 185 comptes entre le 1er janvier et le 30 juin 2016, soit un peu plus que pendant les six mois précédents. Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2015, Google avait enregistré de la part des autorités françaises 4 174 demandes sur 5 126 comptes contre 3 489 demandes sur 4 160 comptes entre le 1er janvier et le 30 juin 2015.

L'Inde et le Royaume-Uni arrivent en 4ème et 5ème positions

Sur les six premiers mois de l'année, en quatrième position du rapport de transparence de Google apparaît l’Inde qui a effectué 7,7% du nombre total de requêtes, suivie du Royaume-Uni (7,3%), de Singapour (3,2%), du Brésil (2,2%), de l'Australie (2,8%) de l’Italie (2,4%), de l’Espagne (1,7%) et du Portugal (1,6%). On trouve ensuite, pesant chacun moins de 1% des demandes, la Corée du Sud, les Pays-Bas, la Russie, la Belgique, le Japon, la République tchèque, la Hongrie et Hong Kong. Certains pays ont fait procédé à leur toute première requête, note par ailleurs Google en citant notamment l'Algérie, l'Arabie Saoudite, les Iles Caïman, le Salvador, les Iles Fidji et la Biélorussie.

Au cours de la période, Google a constaté aux Etats-Unis une augmentation sur le nombre de comptes concernés par des requêtes faites dans le cadre du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Ceux-ci ont dépassé les 21 000 alors qu’elles se situaient au-dessous de 16 500 précédemment.