L'utilisation des appareils personnels à des fins professionnelles (le « Bring your own device » ou « BYOD ») par la Génération Y fait peser des risques de sécurité. Mais les utilisateurs n'en ont globalement pas cure. Il existe cependant des différences sensibles entre pays. C'est ce que révèle l'étude sponsorisée par l'éditeur Fortinet. La possibilité de pertes de données ou de piratages sont identifiés par les utilisateurs de la Génération Y comme les principaux soucis de sécurité des terminaux personnels utilisés à des fins professionnels. Mais cette identification n'impacte pas les comportements.

Les trois quarts des répondants, issus de la Génération Y, pratiquent déjà le BYOD. Cette moyenne mondiale est supérieure au résultat français où seuls 64 % y ont recours. Un tel usage d'outils personnels est considéré comme un véritable droit pour plus de la moitié des répondants, mais presque 70 % des Français. Si user de ce « droit » implique d'aller à l'encontre des directives de l'entreprise, cela ne dérange pas un tiers des répondants (et 66 % des Indiens). D'une manière générale, le BYOD séduit davantage les pays non-européens et, au sein de la zone EMEA, la France est moins utilisatrice que la moyenne.

Face à cela, la résistance est forte contre les solutions de sécurité qui pourraient être imposées par les entreprises. Les deux tiers des répondants (un peu plus en France) estiment en effet qu'ils sont entièrement responsables de ce qui peut arriver à leurs outils personnels, même utilisés à des fins professionnelles.

Les entreprises doivent donc gérer la sécurité de leurs applications et données à la source. L'idée est ainsi de s'affranchir de la sécurité ou des failles de sécurité que l'on pourrait rencontrer sur des terminaux non-maîtrisés.