Selon une étude menée par TNS Sofres pour le compte de la SSII Sopra, les salariés apprécient globalement le développement des technologies numériques. 69% estiment ainsi que ces outils impactent positivement le fonctionnement de leur entreprise contre 10% qui estiment l'impact négatif. La diffusion et la circulation de l'information est le premier bénéfice cité (69% des répondants), devant l'amélioration de l'organisation du travail (64%).

Mieux partager et gagner du temps

A titre individuel, le numérique est également perçu positivement pour 73% des répondants. L'usage d'outils mobiles (smartphones, tablettes...) permet ainsi des gains de temps pour 86% des salariés interrogés, un partage plus efficace de l'information pour 72%, un mieux être au travail (56% contre 11% constatant un effet négatif).
Le partage d'information est amélioré surtout avec les clients (72%) mais aussi avec les collègues (65%). Les relations avec les supérieurs hiérarchiques sont moins améliorées (54% l'estiment). Les qualités associées aux communications numériques sont la facilité, la relation directe et la fréquence améliorée. Par contre, les relations ne sont que minoritairement vues comme plus humaines et sympathiques (39%).

Un intérêt du numérique tant pour l'entreprise que pour chaque salarié

74% des salariés jugent donc que le numérique est une opportunité pour leur entreprise contre 8% qui le considèrent comme une menace. 67% jugent que l'opportunité les concerne également à titre personnel (66% à titre professionnel individuel).
Logiquement, 67% des répondants auraient du mal à se passer des outils numériques. 75% estiment également qu'il reste encore beaucoup de nouveaux usages à développer.
Malgré tout, 11% restent « peu à l'aise » avec les outils numériques contre 30% « très à l'aise » et 59% « plutôt à l'aise ». Et le numérique n'est pas nécessairement toujours apprécié : si la moitié des répondants admettent consulter leur smartphone en réunion et 71% voient leurs collègues le faire, 73% des salariés jugent cette pratique particulièrement impolie, dont 60% qui, pourtant, le font.