La transformation numérique amène notamment une plus grande agilité des entreprises pour répondre aux enjeux variables de leurs clients. Elle repose donc en partie sur des méthodes agiles, notamment DevOps qui pousse l'agilité jusqu'à la mise en production, afin de fluidifier la production informatique et délivrer rapidement les nouveaux services. Une étude commandée par CA technologies auprès du cabinet d'analystes Freeform Dynamics montre que cette transformation numérique accroît la performance économique des entreprises pionnières.

Ainsi, 83% des répondants ont constaté une fidélisation plus grande des clients en lien avec des initiatives numériques. Si 24% des entreprises ont été en mesure récemment de s'ouvrir à de nouveaux marchés, le chiffre monte à 71% dans les entreprises qualifiées de pionnières de la transformation numérique. De plus, le déploiement de DevOps a permis une croissance du chiffre d'affaires dans 26% des entreprises et de la profitabilité dans 32% des cas. A l'inverse, seulement 13% des entreprises n'ayant pas encore adopté DevOps ont connu une croissance de leur performance économique.

Un lien fort entre DevOps et performance économique

Pourquoi de telles différences ? Toujours selon cette étude, 63% des répondants ayant adopté DevOps jugent que le numérique agile aide à trouver rapidement de nouvelles opportunités, 57% à conquérir de nouveaux marchés, 52% à adopter de nouveaux modèles économiques. Dans les entreprises n'ayant pas encore initié cette transformation, les chiffres sont respectivement de 17%, 19% et 15%.

En France, la barrière développement/production reste puissante. Si 87% des répondants français jugent important que le métier soit compris par les équipes informatiques, 29% seulement ont mené des actions pour y parvenir. De même, 82%veulent faire tomber les barrières entre production et développement mais deux tiers ont déjà commencé le déploiement de DevOps et 33% seulement estiment avoir achevé la transformation culturelle. 12% des entreprises françaises sont ainsi jugées « pionnières ». Ce sont les plus mauvais chiffres d'Europe.