Le 10 mai 2013, l'ICANN a validé plusieurs nouveaux TLD dont, pour la France, le .paris et le .bzh. L'association WWW.BZH, promotrice du projet de TLD soutenu par une pétition de 21 000 personnes, a présenté les prochaines étapes du lancement du TLD breton. La mise en oeuvre technique de l'extension sera réalisée par l'AFNIC qui gère déjà les autres TLD français comme le .fr et le .re.

Le lancement effectif du .bzh doit cependant encore passer plusieurs étapes, dont une validation technique par l'ICANN qui signera le vrai lancement. Les premiers enregistrements de domaines en .bzh sont donc attendus pour début 2014. Comme d'habitude pour un lancement de TLD, il y aura plusieurs périodes d'enregistrements prioritaires destinées à éviter le cybersquatting de marques déposées.

Les frais nécessaires au lancement du .bzh sont actuellement couverts par une avance remboursable consentie par la Région Bretagne à l'association WWW.BZH. La Région vise en effet un développement du secteur de l'IT spécifiquement marqué breton mais aussi à un référencement plus fort de tous les sites dédiés à la culture et à l'identité bretonnes. Des portails génériques devraient permettre le développement de services locaux tels que, par exemple, hotels.bzh. Enfin, le .bzh veut conquérir le coeur des bretons réticents à se lancer dans le numérique et ainsi lutter contre la fracture numérique.

Un TLD « régional » n'est pas une première. La catalogne, en Espagne, avait déjà obtenu en 2006 la création du .cat. Sept ans plus tard, 60 000 noms de domaine sont enregistrés avec cette extension avec un taux de renouvellement de 80%. Le .cat, grâce à sa petite taille, avait pu être le premier à mettre en oeuvre le DNSsec. Pour les promoteurs du .bzh, être en avance sur le niveau de service est un point fort pour les « petites » extensions.

D'autres projets de TLD existent à travers le monde pour identifier des communautés ou des villes.