Spécialisée dans les services informatiques sur les marchés financiers, la société D2-SI s'est créée en 2006 avec la volonté d'inscrire son action dans un contexte éco-responsable (voir l'interview de son fondateur Laurent Hinault). Le cabinet assiste ses clients dans la mise en place d'applications métiers et d'infrastructures techniques. Il souhaite désormais leur fournir une indication du prix écologique de ses prestations en calculant la quantité de CO2 émise par l'activité de chacun de ses consultants.

En interne, cela lui permet dans un premier temps de fédérer ses collaborateurs « autour d'un projet qui relie leur métier à des notions d'impact environnemental », explique Anne-Julie Vaussion, responsable du développement durable (DD) de la société. Demain, nous aimerions informer et sensibiliser nos clients en indiquant pour chaque prestation de services un coût de compensation carbone ».

La méthodologie s'appuie sur AVC et Bilan Carbone

Cela fait un peu plus d'un an que D2-SI travaille sur ce dossier. « Nous avons pris contact avec l'Ademe [agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie], mais il n'existait pas de méthodologie ni d'indicateur de suivi standardisé propre au secteur de la prestation de service informatique », relate Anne-Julie Vaussion. Pour élaborer sa méthodologie, le cabinet a choisi de s'appuyer sur deux méthodes déjà connues, d'une part l'analyse du cycle de vie (ACV) et d'autre part, la méthode Bilan Carbone de l'Ademe pour comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre. « Pour l'ACV, je m'inspire de ce que fait Ecobilan, du département développement durable de PricewaterhouseCoopers », précise la responsable DD de D2-SI.

Illustration : site web de D2-SI