Ce week-end, le cloud Verizon a été indisponible pour cause de maintenance pendant une durée record de 40 heures. Bien que cette opération ait été planifiée à l'avance, elle n'a pas manquée de faire réagir sur Twitter de très nombreuses personnes. Une telle interruption, qui a débutée samedi 10 janvier à 01h00 du matin (East Time) soit 7h00 du matin heure française et qui s'est terminée dimanche 11 janvier à 17h00 (East Time) soit 23h00 en France, aussi longue est en effet inédite dans sa durée. En mai dernier, Adobe avait essuyé une panne de 24 heures de ses services cloud, qui avait déjà surpris par son ampleur. La différence avec l'indisponibilité qui a frappée le cloud de Verizon tient du fait qu'il s'agit d'une opération de maintenance planifiée à l'avance, et non d'un incident qui aurait pu prendre les équipes techniques de l'opérateur de cours.

Verizon avait pris les devants et indiqué qu'il fallait s'attendre à 48 heures d'indisponibilité, sachant que la durée maximale lors de ses précédentes opérations de mises à jour n'avaient pas dépassé - ce qui est déjà extrêmement long - 24 heures. Revenant dans un communiqué sur cette interruption de service, Verizon a fait savoir qu'à présent, les opérations de maintenance de son cloud ne seraient plus bloquantes. « La fonction de mise à jour transparente permet à Verizon de piloter des mises à jour sans interruption de service ou limiter la capacité d'infrastructure. Traditionnellement, les mises à jour sont effectuées via de la maintenance tournante et d'autres méthodes. Nombre de fournisseurs cloud demandent à leurs clients de mettre en place des machines virtuelles dans de multiples zones ou de mettre à jour des domaines, ce qui peut accroître le coût et la complexité. En plus, ces clients doivent redémarrer leurs machines virtuelles après que la maintenance ait eu lieu. »

Cette interruption de service de 40 heures serait donc justifiée aux yeux de Verizon qui promet que ses prochaines mises à jour n'auront aucun impact sur ses clients. Il ne reste pas moins que l'opérateur, qui devrait par ailleurs selon le cabinet 451 Research continuer d'investir dans ses infrastructures cloud pour les améliorer, n'est bien sûr pas à l'abri de pannes.