La réalité virtuelle intéresse de plus en plus le monde du sport, comme de nombreuses technologies. Le rugby l'adopte pour deux utilisations : perfectionner les entraînements et offrir au public un attrait supplémentaire dans sa vision des matchs et des équipes. Le club de rugby de Lyon, le LOU (actuellement 11è du Top 14, la 1ère division), a signé un partenariat en ce sens avec le groupement spécialisé VR-Connection (GIE créé à l'automne dernier, avec une quarantaine d'entreprises). 

Les deux partenaires vont travailler sur des expériences de réalité virtuelle qui serviront dans la formation tactique des joueurs. Ils vont également développer des possibilités d'immersion pour le public dans une phase de jeu, une mêlée par exemple, à l'aide d'outils de réalité virtuelle. Une possibilité qui sera offerte dans différents endroits du stade et dans les entreprises partenaires. 

Le rugby terrain d'essai pour l'entreprise

Ce n'est pas le premier exemple d'utilisation de la réalité virtuelle dans le rugby. Accenture a mené une autre expérience auprès de l'équipe d'Angleterre de rugby. Les supporters ont un casque, ils voient des images de matchs. A côté de ces images, Accenture envoie des tableaux analysant les phases de match, et de grands joueurs commentent le tableau, leurs visages apparaissant à l'écran. Accenture veut développer ce type de solution pour les entreprises, le rugby est évidemment une vitrine de son savoir-faire. La société de conseil dispose à Londres d'une équipe dédiée à l'innovation dans le sport et d'un studio pour la réalité virtuelle.

Le club de rugby de Clermont-Ferrand propose également de la réalité virtuelle dans son espace d'exposition, adjacent au stade, qui retrace l'histoire du club. Dans la dernière salle, les visiteurs peuvent taper une pénalité, lancer en touche, ou se prendre en photo avec leur joueur préféré, dans un espace de réalité virtuelle. D'autres sports s'essaient à la réalité virtuelle, comme le basket américain, de même que les chaînes de télévision, Canal+ en France. L'idée est d'attirer le public et de diversifier son approche des matchs.