Le cabinet Gartner, pour contrer le battage médiatique fait autour du cloud computing, veut identifier sa valeur réelle. Il analyse cinq idées fausses sur le cloud privé.

Ce n'est pas que de la virtualisation


La virtualisation des serveurs et celle des infrastructures sont importantes pour le cloud computing, mais ne suffisent pas à résumer ce cloud computing. La virtualisation facilite la réaffectation  des ressources de l'infrastructure (serveurs, PC, stockage, réseaux, middleware), toutefois, la virtualisation peut être activée de plusieurs façons, y compris avec des machines virtuelles, des OS etc...

Ce n'est pas une simple réduction de coûts


Une entreprise peut contribuer à réduire ses coûts par le cloud privé, elle peut réaffecter des ressources de manière plus efficace, peut être en réduisant les dépenses en capital. Toutefois, le cloud privé exige des investissements dans les logiciels d'automatisation. La réduction de coûts n'est donc pas le seul avantage du cloud privé. L'automatisation, l'agilité, la vitesse, sont également au rendez-vous.

Le cloud privé n'est pas nécessairement sur le site

Le cloud privé se définit par le côté privé et non par l'emplacement, la propriété ou la responsabilité.  La majorité de ces plateformes sont sur site, mais un pourcentage croissant se situe à l'extérieur.

Le cloud privé n'est pas limité au IaaS


La virtualisation des serveurs est une tendance majeure du cloud computing privé. Mais il ne se limite pas au IaaS. Avec du développement et du test, par exemple, il vient au PaaS. Le IaaS est le segment le plus dynamique du cloud actuel, mais il fournit les ressources du plus bas niveau du centre de données. Les développeurs pourront utiliser le PaaS pour créer de nouvelles applications conçues de manière très différente des anciennes.

Le cloud privé ne restera pas privé


Pour le Gartner, le cloud privé est une mesure d'urgence, au fil du temps, les services de cloud public viendront à échéance. De nouveaux services cibleront les nouvelles exigences. Quelques services de cloud privé étant déplacés vers le cloud public. La majorité des services de cloud privé va évoluer vers un cloud hybride ou même public.

« En commençant avec un cloud privé, l'IT se positionne comme le courtier de tous les services de l'entreprise, qu'ils soient privés, publics ou hybrides traditionnels », a souligné Tom Bittman, vice président et analyste confirmé ayu Gartner. « Un cloud privé qui évolue vers l'hybride ou même le public pourrait conserver la propriété du self-service, et, par conséquent, le client et l'interface. Ceci est une partie de la vision de l'avenir de l'informatique que nous appelons « IT hybride ». »