Depuis l'an 2000, le GIP-MDS (Groupement d'Intérêt Public pour la Modernisation des Déclarations Sociales) réunit des organismes comme l'Acoss, l'Agirc-Arrco, la CNAM-TS, la CNAV, la MSA, etc. Au travers du service NetEntreprises.fr, elle mutualise les moyens et les compétences au bénéfice d'une part des organismes sociaux et d'autre part des entreprises. Son service permet de dématérialiser les déclarations sociales.

Or la dématérialisation, parfois obligatoire, permet de diminuer nettement le coût des traitements des déclarations effectuées par les entreprises et supportées par les organismes sociaux. La rendre toujours disponible et opérationnelle est un facteur essentiel de son succès.

Mais le GIP-MDS doit faire face d'une part à une très forte saisonnalité des volumes de traitements, en lien avec les dates butoirs des différentes déclarations obligatoires, d'autre part à une forte croissance des volumes globaux. Ainsi, le nombre de d'entreprises adhérentes s'est accru en moyenne de 40% et le nombre de déclarations enregistrées de 100% par an depuis 2003. L'objectif « politique » du service était de doubler de nouveau le nombre d'entreprises utilisant NetEntreprises.fr sur trois ans.

Il fallait donc adapter l'architecture en conséquence. A cela s'ajoute les refontes régulières de la législation impliquant des modifications dans les outils de déclarations en ligne.

Des prestataires à contrôler

La logique du GIP-MDS a toujours été d'externaliser autant le développement que l'exploitation. La maintenabilité du code produit par les sous-traitants, éventuellement dans le cadre d'une TMA, est surveillée par des outils comme Sonar (Open Source) ou Cast (propriétaire). Mais garantir la maintenabilité du code n'est pas suffisant. Il faut vérifier que le code s'exécute toujours correctement et, au cas où la performance chuterait, déterminer exactement d'où vient le problème afin d'éviter les renvois de balles entre fournisseurs.