Dans le vaste secteur du e-achat, trois segments paraissent bien développés, les entreprises en sont équipés à plus de 50% : le e-procurement (gestion administrative des achats) à 63%, le e-sourcing (sélection des fournisseurs) à 59%, les catalogues électroniques à 55%. Trois autres semblent en revanche « à la traîne » avec à peine 20% d'entreprises équipées : le SRM (gestion de la relation fournisseur), le décisionnel achats, le développement durable. Entre les deux, on trouve : le contract management, la démat', les enchères en ligne, le e-apaiement et du développement spécifique. Le secteur du e-achat balaye large, ce qui fait sa force. Les entreprises ont en effet un système d'information achats qui peut être amélioré en terme de couverture fonctionnelle. C'est la grande conclusion de l'étude. Les offres sont d'ailleurs largement disponibles. En plus, le parc installé date de plus de trois ans et plus d'un tiers des entreprises n'ont pas de service de e-achats externalisé. Les différents acteurs de ce marché, malgré la crise, ont moins de motifs de pessimisme que leurs homologues d'autres marchés. Des achats nombreux après une année marquée par la rigueur Dans les 12 à 18 mois à venir, les SI achats vont d'ailleurs investir souligne l'étude : à 25% dans leur enrichissement fonctionnel, à 18% dans l'upgrade des systèmes existants, à 15% dans l'installation de nouvelles solutions, à 12% dans la globalisation des systèmes au plan mondial, à 11% dans l'élargissement du périmètre d'usage, pour 8% dans la refonte de systèmes existants. 3% seulement des entreprises interrogées n'envisagent pas d'évolution. L'étude donne l'occasion aux offreurs de se reprendre après une année 2009 délicate. Sur ce secteur de l'e-achat, 32% des chiffres d'affaires se sont avérés moins bons que prévu, en face, 29% des entreprises ont repoussés ou abandonné leurs projets. En revanche, pour 2010, 29% des offreurs prévoient une hausse de leurs chiffres d'affaires et 24% des entreprises prévoient davantage de projets. Ces nouveaux projets porteraient : à 31% dans le conseil, à 20% dans l'ASP, à 12% en licences, à 11% en intégration, à 10% en maintenance à 8% en services, à 3% en externalisation. (*) Etude menée de mi novembre à mi décembre auprès de 50 entreprises, de la Pme aux grands comptes.