Les applications utilisées par les entreprises sont de plus en plus souvent dans le cloud, notamment sous forme de SaaS (Software as a service). Mais la migration du système d'information se fait plus par remplacements et ajouts fonctionnels que par mise en oeuvre de compléments du système existant selon la dernière étude de Markess International.

Ainsi, dans deux tiers des organisations interrogées par le cabinet, des applications de type SaaS ont remplacé des applications gérées en local et dans plus de la moitié des cas le périmètre du SaaS couvre un nouveau périmètre applicatif. Il n'y a complément d'applications existantes que dans quatre organisations sur dix.

RH et marketing comme porte d'entrée


Comme attendu, les applications SaaS ayant aujourd'hui le vent en poupe sont avant tout dans le domaine des RH, de la GRC et de la collaboration. Les projets sont prioritairement aussi dans ces trois domaines mais avec une prééminence, cette fois, de la collaboration.
Les freins à la « cloudification » des applications sont eux aussi classiques : la sécurité et la confidentialité des données en premier lieu, la réversibilité et la difficulté à intégrer le SaaS avec le SI existant ensuite. Mais la perception des services existants est bonne sur ces différents points, à l'exception de l'intégration avec le SI existant où il existe des réserves.

La disponibilité et l'atteinte des niveaux de service ne posent pas non plus de problèmes, au contraire d'une certaine flexibilité et adaptabilité sacrifiées sur l'autel de l'industrialisation. Le principal gain identifié demeure la facilité d'accès aux applications même si les gains en administration comme en licences sont également bien identifiés.

Les principales craintes ne se constatant pas dans la perception des prestataires existants, elles ne se retrouvent pas dans les éléments de choix d'un prestataire, sauf la capacité à s'intégrer avec le SI existant, bien sûr. Les critères principaux seront donc la pérennité du prestataire et la réversibilité des données.