Synthèse des dernières tendances web, le navigateur Vivaldi combine une interface classique avec quelques touches modernes que l'on trouve un peu dans des browsers comme Google Chrome et le futur Spartan de Microsoft. Le bouton de menu, de petite taille, est logé dans le coin supérieur gauche. La barre d'adresse avec son bouton « Home », ses flèches de navigation gauche et droite, et sa flèche de rafraîchissement est positionnée juste en dessous. Également à gauche, une barre latérale permet d'accéder rapidement à diverses rubriques pour les signets, les contacts, les téléchargements et les notes. À la base de cette barre latérale, une icône des paramètres permet d'accéder rapidement aux préférences du navigateur. À droite de la barre d'adresse cette fois, on trouve aussi une boîte de dialogue pour effectuer des recherches sur Google, un choix par défaut qui ne paraît pas modifiable pour l'instant.

Il semble qu'avec Vivaldi Jon von Tetzchner et son équipe ont essayé d'accomplir ce qu'ils auraient aimé faire avec le navigateur Opera. Avant de devenir un navigateur, Vivaldi était une communauté en ligne créée pour réunir les utilisateurs orphelins d'Opera après la fermeture du site communautaire d'Opera Software fin 2013. Vivaldi présente également de nombreuses similitudes avec le navigateur Opera : il a, comme ce dernier un Speed Dial, un client de messagerie intégré (encore en développement), et un système de prise de notes également intégré. Dans la mesure où la version disponible est encore une « technical preview », il ne faut pas s'attendre à ce que Vivaldi soit ultrarapide. Dans les tests réalisés sous Windows 8.1 par notre confrère de PC World, le navigateur était assez lent et moins réactif que d'autres navigateurs. Mais cela va certainement s'améliorer au fil du temps.

Une interface conviviale

Mis à part l'application de prise de note et le client de messagerie intégrés à venir, Vivaldi comporte d'autres fonctionnalités intéressantes qui pourraient plaire aux « super utilisateurs ». C'est le cas notamment de la fonction clavier appelée Commandes rapides ou Quick Commands que l'on peut appeler avec le raccourci clavier Ctrl+Q sous Windows. Celle-ci fait apparaître une fenêtre pop-up offrant un accès rapide aux onglets ouverts et aux commandes du navigateur. Il suffit ensuite de taper le nom du paramètre ou de l'onglet recherché et Quick Commands l'affiche dans sa fenêtre de résultats. On peut pouvez regrouper les onglets par dossiers sur la page Speed Dial, ou en les faisant simplement glisser l'un sur l'autre.

Vivaldi permet également à l'utilisateur de bien se repérer quand il a un grand nombre d'onglets ouverts. L'onglet actif revêt la couleur principale du favicon du site en cours de consultation. Sur le site du Monde Informatique, l'onglet devient rouge et bleu quand c'est le site de Google qui est visité, ou noir quand c'est celui du New York Times ou du Monde. Les onglets inactifs restent blancs, et quand on passe à une autre application, tous les onglets deviennent monochromes, l'onglet actif le plus récent reste plus sombre que les autres. D'après ce que permet de voir la version technique actuelle, l'interface de Vivaldi est très agréable et très conviviale. Il manque toujours certaines fonctionnalités, comme l'intégration d'extensions et le client de messagerie, mais celles-ci sont annoncées pour les futures versions. Pour les plus curieux, cette version de Vivaldi - même inachevée - mérite le détour.

Pour télécharger Vivaldi pour Windows, Linux et MacOS X: https://vivaldi.com/#Download