Le président du Syntec Numérique, Guy Mamou-Mani est candidat à un deuxième mandat de trois ans, il l'a indiqué lors de l'Assemblée générale du Syndicat. Toujours enthousiaste, il a même lancé « je vais être ré-élu », ce sera le cas... mais le 12 juin, lors du prochain conseil d'administration. L'essentiel est évidemment le bilan et le projet. Le contexte aussi.

Guy Mamou-Mani a souligné que l'année 2012 fut « mouvementée ». Le PLF (Projet de loi de finances) fut « une claque »  avec un environnement économique détérioré. Il a quand même eu le plaisir, et un peu la surprise, d'entendre lors des Assises de l'entrepreneuriat, le Président de la République expliquer : « pas d'emploi sans entreprise et pas d'entreprise sans entrepreneur ». « Magnifique ! » commente le Président du Syntec numérique qui n'en revient pas d'un tel syllogisme.

Rattraper ce qu'on nous a mis sur la tête

« On a quand même eu le chantier numérique et le CICE, qui rattrape à peine ce qu'on nous a mis sur la tête avant ». Guy Mamou-Mani  qui a eu l'occasion d'échanger quelques minutes avec François Hollande a quand même eu l'impression que celui-ci comprenait ce que représentait le numérique en France.

Mais Guy Mamou-Mani s'est surtout concentré sur les nouveaux chantiers de son prochain mandat. Il se dit très frustré que n'aient pas évolués le dossier du chômage partiel, celui de l'évolution de la convention collective, ceux du temps de travail, du télétravail, des nouveaux métiers. Le social est l'axe majeur de son projet. Avec des priorités : attractivité du secteur numérique, emploi, formation. Et Guy Mamou-Mani veut absolument être présent pour ceux qui ont décroché, les jeunes sans diplômes, « on va soutenir toutes les écoles qui ont des actions sur ce sujet, leur donner un coup de main ».

Autre dossier, celui inusable de la fiscalité, avec le volet de l'actionnariat salarié (« le grand oublié des Assises ») dont va s'emparer Bruno Vanryb, Président du collège éditeurs de Syntec Numérique.