Ce plan d'accompagnement avait étrenné ses ambitions il y a près d'un an lors d'une journée de présentation. L'édition 2010 qui se déroulera le 16 novembre prochain, à la Bourse du Commerce à Paris, reviendra sur le bilan, mais également sur la découverte du plan Ambition PME. Animé par le pôle de compétitivité System@TIC, les chambres de commerce et d'industrie de Paris et de l'Essonne, la Région Ile de France et OpticsValley, ce programme se définit comme un accompagnement des PME autour de 5 actions prioritaires :

- Tisser un lien et un dialogue entre PME et grandes entreprises

- Trouver des compétences, comme des commerciaux en innovation. Pour cela, les partenaires travaillent notamment avec HEC pour élaborer un cursus spécifique et dédié.

- Le financement à travers soit l'amorçage de société ou la mise en relation avec des capitaux-risqueurs.

- L'accès à l'international. Ce programme bénéficie de la présence de société et de représentation à Boston au coeur du MIT, prochainement en Californie et en Chine.

- Travailler sur un modèle d'innovation ouverte, en interconnexion avec d'autres sociétés, des laboratoires de recherche.

L'ensemble de ces actions sont liées. Gérard Huot, président de la CCI de l'Essonne, va même plus loin «  l'aspect international est essentiel pour le développement des PME innovantes au même titre que l'intelligence économique pour connaître où en sont les concurrents et votre position par rapport à eux ». Jean-Noël de Galzain, vice-président PME au sein de System@TIC et PDG de Wallix, ainsi que Philippe Bregi, président d'OpticsValley  se rejoignent notamment « sur l'effort en matière de recrutement » en mettant en avant le site Jobhightech.com pour promouvoir les offres du secteur, mais également pour trouver des candidats lors d'une implantation à l'étranger.

La finalité de ce programme Ambition PME est « de créer des entreprises de taille intermédiaire de demain » souligne Jean-Noël de Galzain. Cette dénomination issue de la loi TEPA définit les sociétés comprises entre 250 et 5000 personnes. Il s'est inquiété des propositions parlementaires sur la loi de finance qui prévoit un coup de rabot sur le crédit d'impôt pour la recherche, ainsi que sur le statut fiscal de la Jeune Entreprise Innovante. « L'effort financier pour des PME serait plus important que les grandes sociétés. Or l'innovation vient des PME » conclut-il.