Le projet de poste de travail virtuel du Crédit Agricole, baptisé Nice, pour « nouvelle informatique convergente évolutive », n'existait jusqu'à présent que sous forme de démonstrateur utilisant les technologies de Microsoft autour de Silverlight. Mais la poursuite du projet, d'un budget de 450 millions d'euros, sera finalement réalisé avec les technologies d'Adobe selon un communiqué commun de la banque et de l'éditeur diffusé le 5 juillet 2010. Le socle technologique reposera ainsi sur Livecycle et Flash Platform interfacé avec les applicatifs en Java. La banque mutualiste s'appuiera sur Logica et SQLI pour mener ce projet étalé sur cinq ans qui concerne 7000 agences et 20 millions de clients.

Le principe de Nice est d'être totalement indépendant de la machine physique. Chaque utilisateur - client ou agent - bénéficiera du même socle technique et de modules partagés avec des droits variés selon les profils. Cette approche révolutionnaire permet d'envisager de se connecter à un même environnement de travail sans contrainte de lieu ou de plate-forme : un agent pourra ainsi se connecter de chez lui ou de chez un client via une connexion sécurisée.