La Fédération Française des Télécoms, qui représente les opérateurs (sauf Free qui n'est pas adhérent) a présenté devant quelques journalistes une étude sur l'économie des Télécoms, réalisée par Arthur D Little et Exane BNP Paribas.

Derrière l'étude, se profile une vision du marché et une demande, celle d'une approche industrielle du secteur, loin des options concurrentielles et pro consommateurs prises jusqu'alors. Si l'on a bien compris, c'est une prise de distance par rapport au régulateur et une approbation des dernières orientations prises par les pouvoirs publics en faveur d'une politique de filière (observatoire des investissements par exemple).

L'étude  explique que les télécoms sont les principaux moteurs du développement des nouvelles filières numériques et représentent une priorité pour les français, les investisseurs et les élus. Mais sous l'effet de pressions règlementaires, des baisses de prix, la performance des opérateurs se dégrade. Ils sont pourtant créateurs d'emplois et constituent des contributeurs de premier ordre à l'économie française  en termes de chiffre d'affaires, d'impôts et de taxes, d'investissements.

Selon l'étude, La dégradation est encore plus forte en Europe que dans le reste du monde et encore plus forte en France qu'ailleurs. Trois préconisations concluent l'étude : favoriser la poursuite de l'investissement, équilibrer les conditions de la concurrence, soutenir la création de filières numériques.