Le programme SeatBuddy d'AirBaltic, une compagnie low cost létonienne, a été annoncé cette semaine pour placer les passagers à côté de personnes qui partagent les mêmes aspirations. Les utilisateurs peuvent ainsi signaler leur humeur ("mood") avant le vol, avant de choisir entre différentes options indiquant ce qu'ils comptent faire pendant le trajet, comme "travailler", "se reposer" ou "parler affaires", et de préciser leurs centres d'intérêts. Le système de AirBaltic réunit alors automatiquement les passagers par paires, en se gardant de dévoiler leurs informations privées. L'objectif est de regrouper les passagers de façon "intelligente" en s'appuyant sur les critères sélectionnés. Les premiers vols qui mettront ce service à disposition décolleront à la fin du mois de juin, d'après AirBaltic, même si la compagnie aérienne abuse quelque peu du terme "première mondiale" pour décrire SeatBuddy.

Un service déjà proposé par KLM et Malaysia Airlines

Dans ce domaine, AirBaltic emboîte le pas des pionniers KLM et Malaysia Airlines, dont les services de social seating s'appuient sur les informations fournies par les comptes des passagers sur les réseaux sociaux. La compagnie néerlandaise a baptisé le service "Meet and Seat" et son homologue malaisien a intitulé le sien "MHBuddy".

A la différence du service d'AirBaltic, l'outil de KLM permet aux passagers d'accéder aux profils Facebook et LinkedIn de leurs voisins potentiels, ce qui permet d'offrir plus d'autonomie aux passagers pour sélectionner leurs compagnons de vol et d'avoir un meilleur aperçu des centres d'intérêts de ces derniers. Janis Vanag, porte-parole d'AirBaltic, ajoute une autre différence notable par rapport aux concurrents : SeatBuddy n'autorise pas les utilisateurs a refuser un voisin.

Le programme MHBuddy de Malaysia Airlines s'appuie sur les contacts des passagers sur les réseaux sociaux. Au moment de la réservation, les voyageurs peuvent consulter un plan de l'avion et son avertis si certains de leurs contacts y ont déjà réservé une place.