Psychologique ou réelle, la peur sur la sécurité du cloud effraye les responsables et reste le premier obstacle à son adoption. Conscient de ce problème, le Syntec Numérique, après un premier livre blanc, vient de se pencher sur ce sujet crucial en essayant d'y apporter des réponses. Le fascicule recense tout d'abord l'ensemble des problématiques sécuritaires associées au cloud computing. On peut citer ainsi, quels types d'informations sont accessibles dans le cloud ? Qui peut y accéder et comment sont-elle isolées ? Qui dispose de droit pour envoyer et recevoir des données sensibles ? Le livre blanc répertorie ainsi 9 risques : la perte de maîtrise, des déficiences au niveau des interfaces et des APIs, la conformité, la localisation des données, la ségrégation/isolement des environnements, la perte et destruction maîtrisée des données, récupération des données, malveillance dans l'utilisation et enfin usurpation.

Pour le Syntec Numérique, les mesures à mettre en place sont de 3 ordres, la sécurité physique (contrôle d'accès (système à clé, cartes, digicode), redondance matérielle, résilience), la sécurité logique (protection des serveurs virtuels, une colocation sécurisée (avec les risques du multi-tenants), une segmentation réseau, une interface d'administration protégée). Enfin, le troisième élément est la sécurité des données, avec la responsabilité juridique de la sécurité et de la confidentialité des données dans le cloud, la protection, la récupération, l'intégrité, le chiffrement, l'accessibilité des données aux autorités d'un autre pays et la réversibilité des contrats cloud. Le livre blanc du Syntec Numérique apporte donc des réponses aux inquiétudes des responsables IT encore réticents à migrer certaines activités dans le cloud. Il sera sans doute nécessaire d'évangéliser encore sur les bienfaits du cloud versus les risques ou les menaces.