Menée aux Etats-Unis par un institut de recherche indépendant auprès de 1000 utilisateurs de smartphone, cette étude souligne plusieurs facteurs qui freinent un recours plus fréquent au mobile e-banking. Ces derniers comprennent un manque de confiance par rapport à la sécurité des données (30%), la lenteur des transactions (31%), et l'inadéquation des interfaces (26%). En outre, si 94% des utilisateurs trouvent ce service facile d'utilisation et 72%  le trouvent pratique, seuls 42% d'entre eux estiment qu'il est fiable.

Des craintes liées à la sécurité des données Parmi les non-utilisateurs de mobile e-banking, 60% des personnes invoquent des préoccupations liées à la sécurité de données, et 45% pensent même que le mobile e-banking n'est que dans une phase expérimentale ou encore qu'il est «dangereux». A cet égard, 96% des personnes sondées estiment qu'il est plus sûr d'utiliser le e-banking depuis chez soi sur son ordinateur personnel, alors que pour 93% d'entre elles il est plus sûr de se rendre dans une filiale, ou de se servir d'un bancomat (84%).

Fonctions appréciées

Pour 71% des utilisateurs, visionner ses données et gérer ses comptes sont les deux fonctions les plus utiles du mobile e-banking, alors que seuls 42% mentionnent la possibilité d'entrer en contact avec le service à la clientèle.  Selon Ashok Vemuri, membre du directoire et chef de la division Amériques chez Infosys, «il est capital que les banques prêtent attention aux feedbacks des premiers utilisateurs de mobile e-banking, et s'orientent en conséquence pour naviguer dans l'environnement digital».

Par ailleurs, l'étude confirme le fort potentiel de croissance du mobile e-banking, puisque 60% des sondés estiment que les services se sont perfectionnés dans les dernières années, et que 61% des non-utilisateurs envisagent de les essayer dans le futur.