En avril dernier, un rapport de Greenpeace mettait en avant les énergies utilisées par les différents centres de calcul à travers le monde. Il montrait que la localisation des datacenter était un critère significatif pour déterminer leur durabilité. Une analyse partagée par les analystes de Gartner, qui rappellent que les coûts opérationnels des centres de calcul continuent d'augmenter et que jusqu'à 50% de ces coûts d'exploitation sont dus au chauffage et au refroidissement. L'efficience énergétique sera donc une tendance dominante dans les opérations des datacenters au cours des cinq prochaines années. Des économies de plus de 30% pourraient être réalisées en intégrant des principes d'efficience énergétique lors de la conception.

Selon Gartner, si le cloud computing se présente comme un mode de fonctionnement plus «vert» qu'une infrastructure interne, il ne faut pas négliger son impact écologique. Outre l'efficience énergétique des centres de calcul, il faut également prendre en compte la provenance de l'énergie qui les alimente, et donc leur localisation. Pour être déclaré «vert», un datacenter devrait donc également utiliser principalement des énergies renouvelables. Marcus Blosch, vice-président de recherche à Gartner, estime que, de la même manière que les conditions de travail ont déterminé certaines délocalisations, à l'avenir, l'arbitrage sur les émissions de gaz à effet de serre sera tout aussi important pour l'externalisation du stockage et des services informatiques.

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