Bien qu'officiellement reconnu coupable de violation d'un brevet face à Alcatel-Lucent, Microsoft ne sera pas contraint de s'acquitter des 358 M$ de dommages et intérêts prévus lors du premier jugement. La Cour d'appel fédérale vient en effet de reconnaître que l'éditeur de Redmond avait bien violé le brevet « jour » qui décrit l'insertion automatique d'une date dans un calendrier en utilisant cette fonction dans Outlook, mais elle a remis en cause la justesse de la somme réclamée. L'affaire est finalement renvoyée devant le tribunal de première instance afin de revoir le montant des dommages et intérêts. Pour l'instant, aucune date pour l'évaluation finale n'a été avancée. Ce brevet n'est que l'un des multiples objets de la véritable guerre que se livrent depuis 2003 les deux entreprises. Elles se disputent des sujets aussi variés que la compression MPEG ou la reconnaissance vocale.