Le rebond est là, pour les éditeurs informatiques en tout cas. Ils sont 68% à se dire plutôt confiants dans l'avenir. Jamais depuis deux ans, ce pourcentage n'avait grimpé au-delà des 60%. Il faut remonter à juillet 2011 pour trouver un chiffre supérieur : 83% et à mai 2011 avec 72%. Cette reprise était déjà visible avant l'été et elle place le numérique à un niveau de dynamisme supérieur à celui de l'ensemble de l'économie française.

Autres chiffres allant dans le même sens, 44% des éditeurs interrogés sont en ligne avec leurs objectifs 2013, 42% en dessous, 14% au-dessus. 67% d'entre eux prévoient d'investir sur le dernier trimestre 2014. Mais c'est le même chiffre qu'au trimestre précédent.

Les embauches ne suivent pas

Attention tout de même à l'euphorie, l'optimisme ne se traduit pas par exemple en embauches. 50% d'entre eux seulement envisagent d'augmenter leurs effectifs cette année. C'est quand même le taux le plus bas vu dans ce baromètre depuis le mois de mai 2011.

Deuxième bémol, Bruno Vanryb (Président du collège éditeurs au Syntec Numérique) explique : « Reste maintenant à savoir si ces signaux positifs ne sont pas liés à un effet psychologique de rentré. Ils doivent être confirmés dans le temps pour qu'on puisse affirmer clairement que les éditeurs connaissent à nouveau une accélération de leur croissance. Ce qui serait une bonne nouvelle pour l'ensemble de l'économie française, le numérique n'ayant plus à prouver sa capacité à tirer vers le haut l'ensemble des secteurs » !