Les sites web d'entreprises françaises sont particulièrement mauvais voire illégaux selon la dernière livraison du baromètre d'E-Mail Brokers. Le spécialiste du marketing digital pointe également le fait que 81% des entreprises ayant fait faillite en 2013 n'avaient pas de présence sur le web. Même si une grande partie des entreprises concernées sont des TPE à clientèle locale, un tel niveau de mauvaises pratiques ne peut qu'interpeller.

Ainsi, 21% des sites professionnels affichent leurs mentions légales, 5% informent les internautes sur l'usage de leurs données personnelles et moins de 40% affichent des conditions générales de vente. Si le taux de sites professionnels proposant une e-boutique (avec ou sans e-paiement) est de 15 à 20% selon les pays en général, ce taux n'est que de 8% en France. Ces sites e-commerce sont 60% à afficher des conditions générales de vente, soit un peu mieux que la moyenne de tous les sites mais cela implique que 40% des e-boutiques n'affichent pas leurs conditions commerciales ! Les taux d'information sur l'usage des données personnelles (moins de 10%) et de publication des mentions légales (33%) sont certes meilleures que l'ensemble des sites mais restent très en deçà de ce qu'il faudrait puisque ces mentions sont obligatoires. Même si près de 40% des sites e-commerce ne sont plus vraiment actifs, faute d'une mise à jour depuis 18 mois, ces chiffres restent affolants.

Côté réseaux sociaux, la présence des sites web professionnels reste marginale. Moins d'un quart sont liés à une page Facebook. Le nombre moyen de suiveurs est de 74 (!) avec une information postée par trimestre. Et seulement 0,04% des comptes Facebook professionnels peuvent être considérés comme actifs.