Selon le sondage, ces réticences pourraient s'expliquer par la crainte d'obtenir un mauvais diagnostic, le besoin de conserver une relation avec son médecin ou tout simplement la méconnaissance de ce nouveau procédé.

Néanmoins, l'intérêt pour la télémédecine varie fortement en fonction des catégories socioprofessionnelles et de l'âge des personnes sondées. Ainsi, il apparaît que les actifs et les jeunes parents sont plus enclins à consulter un médecin sur Internet, soit 22% des 25-49 ans, contre seulement 14% des 18-24 ans et 7% des plus de 65 ans. En outre, les cadres et les professions intermédiaires sont également particulièrement intéressés par la médecine virtuelle, soit respectivement 32% et 24%.

Alors que ce procédé vise à améliorer la couverture médicale des usagers résidant dans des zones isolées, le sondage rapporte que ce sont les habitants de l'agglomération parisienne qui affirment être les plus intéressés par cette nouvelle pratique. Ainsi, 22% des Franciliens sont prêts à consulter leur médecin sur Internet, contre seulement 14% des habitants de communes rurales.

Cette étude a été réalisée par téléphone par l'institut de sondage ViaVoice, les 28 et 29 octobre derniers, auprès d'un échantillon de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus.

 

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