Au cours des trois premières années de vie active, un jeune diplômé sur cinq quitte la région où il s'est formé. Mais l'étude du Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) portant sur la génération 98 (jeunes arrivés sur le marché du travail en 1998) montre aussi que les migrants s'insèrent mieux dans le monde professionnel que ceux qui ne bougent pas. Le fait de prospecter sur un marché national plutôt que régional manifeste notamment la volonté de trouver un emploi conforme à ses aspirations. Les informaticiens n'échappent pas à la règle, comme le souligne par ailleurs l'Apec dans son étude sur l'insertion professionnelle de "promos" plus récentes. Certes, le contexte économique local se reflète dans la relative ouverture (selon le Cereq) des diplômés du Limousin, de Poitou-Charente, d'Auvergne,de Normandie et de Bourgogne, comparée à la faible mobilité des parisiens, alsaciens, rhonalpins et provençaux. Mais en ces temps d'embauche réduite, il n'est pas inutile de garder, dans ses critères de recherche d'emploi, la possibilité d'une certaine mobilité géographique. Mobilité qui amène de plus à sortir des sentiers battus (des SSII, selon l'Apec, pour les diplômés en informatique). Pour plus d'info: www.cereq.fr