La téléphonie vocale classique reste l'usage principal des téléphones mobiles, même les modèles les plus sophistiqués. C'est la (surprenante ?) conclusion d'une récente étude réalisée par deux spécialistes des communications vocales, Plantronics et Aastra.

Certes, les entreprises à l'origine de l'étude ont de bonnes raisons de se réjouir de ce résultat. Par ailleurs, l'échantillon est quantitativement limité et offre le flanc à la critique. Mais les résultats sont tout de même écrasants.

96% des répondants passent ainsi des appels vocaux comme premier usage de leur terminal mobile. Et la moitié des communications professionnelles utilisent en premier choix un téléphone mobile classique ou un smartphone. La situation de mobilité n'est donc pas nécessaire pour que l'on recoure à son mobile même si elle l'encourage.

Passer ou recevoir un appel exige d'être dans un certain confort. 8 appels « mobiles » sur 10 sont ainsi passés dans des environnements maîtrisés, notamment le bureau, un véhicule ou un local de télétravail. Il y a un certain rejet du passage d'appel en public ou, pire, en clientèle. 9 répondants sur 10 rejettent au moins un appel par semaine parce qu'ils se trouvent dans une situation non-favorable pour prendre un appel.

Le confort est aussi une question de qualité de la communication du point de vue audio. La qualité de la connexion réseau audio et la qualité du rendu audio par le terminal sont les deux priorités des utilisateurs selon cette enquête. Des fonctions comme celle des mains libres sont largement derrière.