Les trois quarts des travailleurs français affirment, selon une étude Toluna / Citrix, ne pas pouvoir se passer des outils numériques dans leur travail. Si ce premier résultat n'est guère étonnant, l'enquête recèle son lot de surprises. Ainsi, la fameuse Génération Y (18-24 ans) juge le numérique moins indispensable au travail que ses aînées : 30% de ses membres pourraient se passer de numérique au travail.

Travailler plus en moins de temps (46% des répondants), meilleure collaboration (39%)... les bénéfices classique du numérique sont confirmés. Mais, si les applications métiers, spécifiques à l'activité du salarié répondant, sont les plus appréciées (30% en font un compagnon de travail), les outils plus génériques sont moins bien perçus. Ainsi, 24% jugent chronophage la bureautique, 23% la messagerie électronique et 22% la messagerie instantanée.

Plus vite mais pas mieux

90% jugent donc gagner en rapidité mais devoir travailler plus qu'auparavant. 47% estiment que leur productivité n'a pas progressé durant les douze derniers mois, 14 % qu'elle peut être améliorée. 42% se plaignent du manque d'implication de leurs employeurs dans la mise en oeuvre des outils numériques. Les trois quarts jugeant que l'aide à l'optimisation et à l'utilisation est insuffisante. La productivité croissante améliore le bien-être au travail (via le sentiment d'utilité) pour 80% des répondants mais le dégrade pour 20%. Curieusement, 68 % des répondants se sentent productifs au bureau mais 18% seulement en télétravail.