Selon IDC, les dépenses réalisées par les entreprises d'Europe de l'Ouest pour accéder aux prestations des cloud publics vont connaître une hausse annuelle moyenne de 20,8% jusqu'en 2020. Les revenus des fournisseurs de services SaaS, PaaS et IaaS attendraient ainsi 38,6 Md$, ce qui correspondrait à une progression de 157% comparé au 15 Md$ générés en 2015 dans la région.

L'an dernier, le SaaS a représenté 66,9% de la valeur total des locations de services de cloud public à l'ouest du vieux continent. En 2020, il devrait continuer de capter la plus grande partie des dépenses. Mais, ses revenus devraient croître à un rythme moins important que ceux du PaaS et du IaaS dont les parts de marché vont de fait augmenter.

Une demande en forte hausse dans tous les secteurs d'activité

A l'heure actuelle, 36% des facturations des fournisseurs de services SaaS, IaaS et Paas en Europe de l'Ouest proviennent des souscriptions des industries manufacturières, des banques et des industries de production. Les hausses d'investissements les plus fortes sont attendues du côté des fournisseurs de services (type eau, gaz, électricité...), des assureurs et des industries de transformation. Plus globalement, chacun des vingt secteurs d'activité étudiés par IDC devrait voir le montant de ses souscriptions plus que doubler.

La croissance sera également au rendez-vous dans tous les pays d'Europe de l'Ouest, notamment dans ceux qui se sont montrés les plus hésitants dans l'adoption du cloud public. En 2020, le Royaume-Uni devrait continuer d'occuper le rang de pays le plus friand de services et d'applications hébergés. Il dispose aujourd'hui d'une part de marché de 36%. L'Allemagne, elle, devrait connaître la plus forte croissance durant les années à venir. Pour l'heure, le marché du cloud public en Europe de l'Ouest est largement porté par le trio Royaume-Uni, Allemagne et France qui génère actuellement 64% de son chiffre d'affaires en Europe de l'Ouest.