Le cabinet de conseil Solucom et l'éditeur CA technologies ont animé une session de formation sur le Cloud Computing et la sécurités. Le premier évoque les risques liés à la gestion des droits, à la confidentialité et à l'intéropérabilité, le second souligne les points  liés à la conformité réglementaire, la traçabilité, et la gestion du cycle de vie de l'information. Le Cloud émerge dans les entreprises et la sécurité est un sujet de questionnement récurrent. Selon une étude menée par le cabinet IDC, une entreprise sur trois utilise actuellement le SaaS. Le PaaS (Plaform as a Service) et l'IaaS (l'Infrastructure as a Service) sont quant à eux nettement moins répandus (respectivement 7% et 8%). 

Désireuses de maîtriser leurs coûts, les entreprises sont également soucieuses du niveau de sécurité de leurs données basculées sur le Cloud. La perte de pouvoir de la DSI de l'entreprise sur une telle infrastructure ainsi que le manque de maîtrise de la disponibilité des services sont à ce titre souvent cités comme autant de freins. 
Avant d'utiliser un service de Cloud, Gérome Billois, responsable de département chez Solucom, recommande l'analyse préalable de deux indicateurs : le niveau de confidentialité et le niveau de dépendance que l'entreprise est prête à accepter à l'égard de son hébergeur.

En matière de confidentialité, Gérome Billois précise que « lorsqu'une entreprise opte pour le Cloud Computing, elle rencontre des problèmes de gestion des identités et de revue des droits, surtout lors du départ d'un salarié. Après avoir rendu son badge, lorsque les applications sont hébergées sur le nuage, le salarié a toujours accès aux applications sur internet. L'entreprise doit vraiment veiller à supprimer le compte et à ôter les droits ». 
Le suivi doit se faire de manière plus rapide et plus consciencieuse que dans le cas d'une infrastructure traditionnelle. Car le risque est d'autant plus important que les applications métiers sont sur internet.