Au départ, il s'agit d'un métro. Pas n'importe lequel, entièrement automatisé (sans conducteur), très rapide, il va faire le tour de Paris sur 205 km. C'est le projet du métro Grand Paris Express. Une boucle très excentrée par rapport à la capitale, destinée à relier les territoires jusqu'alors éloignés car mal desservis, du moins de manière transverse. Ils sont tous reliés au centre de Paris, par des transports collectifs, mais pas reliés entre eux. A ce projet de métro, qui doit voir le jour entre 2020 et 2030, s'est adossé un projet numérique, porté par Jérôme Coutant, ancien membre du collège de l'Arcep.

A la base du raisonnement, un constat, ce métro futuriste aura besoin de fibres optiques dans les rames. Un besoin interne lié au S.I. et à la conduite du futur métro. Pourquoi ne pas profiter de cette base pour actionner deux autres leviers : celui des territoires desservis et celui des usages des passagers ? C'est la réflexion menée au sein de la Société du Grand Paris, la SGP. Le métro dessert des territoires jusqu'alors enclavés, sa fibre optique pourrait s'inscrire dans  le même objectif. 

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