Créée en 2012, m2ocity est une filiale de Veolia spécialisée dans la collecte et le traitement de données issues des capteurs et objets connectés pour le compte de tiers. Alors qu'au départ elle récupérait des informations en provenance de 40 000 capteurs connectés, ce nombre atteint aujourd'hui près de deux millions. « Le marché de l'IoT a gagné en maturité dans la restitution, la qualité des données et les fonctions analytiques », a expliqué Xavier Diab, directeur informatique de m2ocity à l'occasion d'un point presse organisé par Microsoft à l'occasion de la première journée de son événement Experiences'16 au Palais des Congrès. « On devait se munir d'une plateforme scalable et performante en analytique orienté client. »

La société s'est alors tournée vers la solution Cortana Intelligence Suite de Microsoft, non sans avoir au préalable testé différentes offres. « Ce qui a plu au-delà de l'aspect fonctionnel et technique c'est l'accompagnement sur le projet des équipes de Microsoft ainsi que l'accès self-service autour de l'IoT et la simplicité de mise en oeuvre », a indiqué de son côté Christophe Roussel, directeur  supervision et exploitation de m2ocity. Les types d'objets connectés supportés sont très variés, allant des compteurs d'eau aux balises environnementales en passant par les capteurs d'éclairage...

Des coûts d'infrastructure 8 à 9 fois inférieurs

Entièrement gérée depuis le cloud Azure, Cortana Intelligence Suite permet de configurer très rapidement l'infrastructure IoT de chaque client de m2ocity. Après avoir été le premier utilisateur français de cette solution, la filiale de Veolia a été plus loin en mettant en profit la partie apprentissage machine pour permettre d'accroître la performance et le volume des données traitées - atteignant 3 à 4 téraoctets - à des fins d'analyse prédictive et d'anticipation des pannes. Totalement agnostique en termes de types de capteurs et réseaux IoT utilisés par ses clients (Sigfox, Lora...), m2ocity  est désormais en mesure d'apporter du service sur le traitement des données traitées, notamment via des alertes en web services rest ou soap. « Le cloud Azure permet de démarrer à l'échelle du client, d'adapter la taille de l'infrastructure et de prendre des bandes passantes dédiées de 5oMbps », a expliqué Christophe Roussel.

En termes de coût, m2ocity estime que ses investissements d'infrastructure sont 8 à 9 fois inférieurs à ceux qu'ils étaient précédemment. « Le projet est loin d'être terminé, on travaille sur la partie services cognitifs et la réalité augmentée », a annoncé Christophe Roussel. m2ocity compte une clientèle, composée à 80% de grands comptes, qui se répartie entre les grandes collectivités (Lyon, Lille, Sedif...), les régies (Le Havre...) et les grandes entreprises (Carrefour, C&A, Société Générale...).