Conduite auprès de 1 700 utilisateurs de mainframes, la dernière enquête réalisée par BMC Software montre d'abord que 84% des personnes interrogées s'attendent à voir progresser ou se maintenir le nombre de Mips (million d'instructions par seconde) sur ces plateformes. Ensuite, 57% estiment que ces environnements vont continuer à attirer de nouvelles charges de travail contre 4% seulement jugeant qu'ils ne sont pas viables et que leurs utilisateurs devraient songer à changer de stratégie dans les cinq ans. Un peu plus du tiers restant de l'échantillon (37%) considère qu'il s'agit d'une plateforme viable à long terme mais qu'elle se limitera aux applications existantes et n'en attirera pas de nouvelles.

Enquête BMC Software sur les mainframes
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Ceux qui augmentent leur consommation de Mips invoquent d'abord la disponibilité de la plateforme (74%) comme principale raison à cela, puis sa robustesse sur le plan de la sécurité (70%) et l'environnement centralisé qu'elle procure (68%). Ils jugent aussi qu'elle est mieux adaptée aux exigences des débits transactionnels (65%). Lorsqu'on leur demande quelles sont leurs priorités sur l'année qui vient, ils sont 65% à citer la réduction des coûts informatiques. Ils énumèrent ensuite la reprise après sinistre (34%), la modernisation des applications (30%) et l'alignement entre les activités métiers avec la IT (29%).

Des outils d'administration pour les plateformes mixtes

L'augmentation de la consommation de Mips est principalement causée par celles des volumes transactionnels sur les activités existantes (à 66%), par le développement de l'activité (63%) et, enfin, par l'augmentation des bases de données existantes (52%). Le transfert de nouveaux traitements vers les environnements zOS est également cité par 34% des personnes sondées.

Enquête BMC Software sur les mainframes
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Prêchant pour sa paroisse, BMC Software fait également apparaître la demande des utilisateurs pour des outils d'administration capables de prendre en charge des environnements mixtes faisant tourner à la fois z/OS et z/Linux, et éventuellement d'autres OS à venir. A ce sujet, son enquête détaille le recours aux processeurs spécialisés : zIIP (System z Integrated Information Processor) originellement utilisé pour les tâches liés à DB2 et qui s'est depuis étendu à d'autres domaines, IFL (Integrated Facility for Linux) pour les traitements sous Linux, et zAAP (System z Application Assist Processor) pour les flux Java et XML. Les utilisateurs de mainframes interrogés sont 32% à utiliser un ou deux processeurs zIIP, 20% à recourir à un ou deux processeurs zAAP et 29%, un ou deux processeurs IFL. De 7 à 9% exploitent 3 à 4 de ces processeurs, 5% de 5 à 8, 3% de 9 à 16 et environ 3% plus de 17. Ces moteurs ne sont pas tellement utilisés pour les nouvelles applications, rappelle BMC.

70% des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête appartiennent à des entreprises situées sur le continent américain, 21%  sont installées sur la zone EMEA et 9 en Asie Pacifique. Un tiers ne sont pas des clients de BMC Software.