Selon une étude internationale menée par le cabinet Vanson Bourne, un peu plus du tiers (36%) seulement des DSI français sont capables d'estimer le coût de la maintenance corrective et évolutive des applications mainframes dans les années à venir. Au niveau mondial, le chiffre est de 46%. 25% des Français et seulement 12% au niveau mondial (la moitié!) reconnaissent ne pas être capables de chiffrer le coût de la mise à jour des applications mainframes.

L'estimation de l'évolution de la dépense consacrée aux mainframes est également sensiblement différente entre les Français et les autres DSI : 66% des Français estiment que leurs coûts mainframe sont stables (moyenne mondiale : 44%), 31% qu'ils augmentent (contre 46% au niveau mondial) et 3% qu'ils baissent (contre 10% au niveau mondial).

Les Français sont également moins satisfaits des mainframes que la moyenne mondiale des DSI : 22% sont satisfaits de la couverture fonctionnelle des applications mainframes (contre 34% au niveau mondial).

Les DSI français très moyens

A l'inverse, les Français ne sont guère différents de leurs homologues du reste du monde sur leurs pratiques courantes. La part du budget consacré aux mainframes est similaire (28% en France, 27% au niveau mondial), tout comme la part du parc applicatif (55% contre 53%). La vérification de l'état du parc applicatif est tout autant pratiquée : 83% des Français et 87% des DSI du monde ont une stratégie en la matière, la vérification ayant lieu généralement tous les quatre mois.

Cet examen régulier n'empêche pas 18% des DSI français d'ignorer l'état exact de leur parc suite aux fusions-acquisitions (contre 15% au niveau mondial) et autant de devoir gérer des applications auxquelles personnes ne veut toucher (18% aussi au niveau mondial).
L'évolution du parc applicatif sur mainframe est elle aussi très similaire entre la France et le reste du monde, malgré quelques nuances. Ainsi les français veulent moins de mises à jour du code (41% contre 46%) et, donc, davantage aucun changement (18% contre 13%). Si 55% (56% au niveau mondial) jugent que le plus simple est de remplacer une application par un progiciel standard, 40% (autant au niveau mondial) optent effectivement pour cette solution.