Microsoft, poursuivi devant la justice américaine par Burst.com pour violation de brevet, a enterré à l'amiable le différend en signant un chèque de 60 M$.

L'affaire remonte à 1999, quand le groupe de Redmond offre un million de dollars à Burst.com pour utiliser sa technologie de téléchargement audio et vidéo. Une proposition que Burst juge ridicule et refuse. L'éditeur porte plainte trois ans plus tard contre Microsoft pour l'utilisation abusive dans Windows Media Player 9 des outils discutés. Microsoft aurait également fait pression sur Intel et Real, pour les contraindre à cesser leur collaboration avec Burst.
En 2003, la justice américaine valide la plainte et permet à Burst.com de poursuivre la procédure engagée contre le géant du logiciel.

Le temps semble avoir donné raison à Burst : le million de dollars offert et refusé en 1999 a finalement été multiplié par 60. Microsoft affiche une nouvelle fois son attachement à l'adage "mieux vaut un bon compromis qu'un mauvais procès", déjà vérifié à de nombreuses reprises par le passé. Ce fut ainsi le cas avec Be, AOL , ou les consommateurs du Minnesota. Une pirouette que Microsoft ne devrait pas pouvoir effectuer dans les affaires l'opposant à l'Union européenne et à Eolas.