Microsoft devra verser 388 M$ de dommages et intérêts à l'éditeur Uniloc pour violation de brevet. C'est ce que vient de décider un tribunal de l'Etat de Rhode Island (Etats-Unis). Le juge a estimé que l'éditeur de Windows avait délibérément utilisé un brevet portant sur un système de prévention du piratage permettant d'empêcher la copie de logiciel. La société Uniloc, spécialisée dans les solutions de sécurité, est installée à Singapour et en Californie. Elle a intenté ce procès en octobre 2003. Microsoft se dit déçu par le verdict. Il considère que le brevet en question est invalide et compte demander l'annulation de la décision. Cette dernière vient contredire un précédent jugement en faveur de Microsoft, qui établissait qu'aucune infraction n'avait été commise.