L'offre dématérialisée de logiciels est disponible chez Microsoft France depuis le mois de juin dernier. Elle passe par deux grossistes en téléchargement : Nexway et Arvato. Cette offre s'adresse aux particuliers et aux petites entreprises, au-delà c'est le cloud (avec online services) qui est commercialisé. Quatre canaux différents sont possibles. D'abord le « tier one », avec des acteurs comme telecharger.com, microapplication.com, clubic.com ou les sites de la Fnac et de Darty. Ensuite, des partenaires « channel » qui animent des réseaux de revendeurs, ils sont deux : Eptimum qui ouvre ce service lundi 20 décembre, Avanquest qui le fera fin janvier 2011. Le premier est avec  Arvato, le second avec  Nexway. Troisième catégorie, les constructeurs : Dell et HP avec leurs « store ». Des partenaires historiques, enfin, comme InmacWstore, et des opérateurs télécoms, tels que SFR complètent la liste.

Une liste qui est loin d'être limitative. Microsoft lui-même propose ces téléchargements. Et pour la partie « channel » les grands grossistes seront sollicités, après la phase pilote entamée avec Eptimum et Avanquest qui prendra six mois à un an.  Microsoft se montre donc prudent et très attentif aux premiers retours des revendeurs et des clients.

Le client "selfIT"

La phase pilote permettra de voir comment le téléchargement répond aux besoins des revendeurs. Cette première phase concerne ceux qui réalisent un ou deux achats par an, présentent des problèmes d'encours et peut être de ciblage. En face, le client final est plutôt un commerçant ou une TPE, un client défini comme « selfIT » chez Microsoft, c'est-à-dire autonome dans ses choix. Le revendeur garde pourtant son rôle dans le téléchargement. « Celui du conseil, de la formation et du support, souligne Nelly Lafon, manager online sales chez Microsoft France. C'est toujours lui qui oriente le client vers la bonne version, lui propose par exemple la sauvegarde de la licence pendant deux ans, ou une aide à l'installation ». Côté rémunération,  Microsoft souhaite assurer les mêmes marges que pour les autres modes de vente.