La société Jolla a été créée par d'anciens employés de Nokia. Elle emploie actuellement 60 personnes. Le premier smartphone sous Sailfish est attendu dans les prochains mois et à la vente avant la fin de 2013. Cela devrait être un terminal de haut de gamme, mais avec un prix de milieu de gamme. « Google et Apple sont dans le statu quo, et nous avons vu peu d'innovations depuis qu'ils ont acquis leurs parts de marché et leur domination. Ce sont ceux qui ont le plus à perdre en ce moment » souligne Marc Dillon. Il entend se démarquer de la concurrence grâce à des fonctions innovantes dont il a fait la démonstration.

Par exemple, un menu « poulie » permet d'accéder directement aux fonctions les plus utilisées. Un retour « haptics », c'est-à-dire un retour de force de l'écran tactile, indique à l'utilisateur que le menu passe d'une option à l'autre sans qu'il soit nécessaire de regarder l'écran. Cette fonction est disponible dans toutes les applications. L'écran d'accueil utilise aussi ce que Jolla appelle des couvertures actives. Ce sont les vignettes des applications ouvertes à partir desquelles les utilisateurs peuvent accéder aux fonctions multiples directement par un défilement d'un côté à l'autre, ou tout simplement en cliquant dessus pour accéder à la fonction  principale.

Le premier smartphone lancé par Jolla devra marquer les esprits mais les quantités ne seront pas importantes. «  Sur un marché de 800 millions de terminaux, si nous vendons 1 million de terminaux sous Sailfish ce sera un succès » annonce Marc Dillon. Lors du salon MWC 2013 de Barcelone, Jolla a lancé le SDK destiné à développer des applications pour sa plateforme.