Face à la concurrence intense du suédois Ericsson et du chinois Huawei et à une baisse des dépenses des opérateurs télécoms, le conglomérat formé entre Nokia et Siemens fait face à des problèmes de rentabilité, et ce, depuis sa création en 2007. Il a levé fin septembre un milliard d'euros auprès de ses fondateurs pour financer sa restructuration. 17 000 emplois seront donc supprimés, soit 23% des effectifs. Le conglomérat se concentrera désormais sur les matériels et services mobiles à haut débit. Pour mémoire, au troisième trimestre, le bénéfice d'exploitation s'élève à six millions d'euros pour 3,41 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

ICTjournal.ch