La société Offshore Développement, qui se définit comme un portail d'informations en externalisation et sous-traitance internationales, vient de publier un baromètre 2008 des salaires des informaticiens dans les zones dites offshore. L'étude s'est s'appuyée sur les données fournies entre mars et juin 2008 par des agences de recrutement locales pour dresser un détail de la situation salariale des informaticiens, dans trois zones de destination offshore : l'Europe de l'Est, l'Afrique et la zone Asie-Pacifique. Elle regroupe également les chiffres des études réalisées sur l'offshore à ce jour (Gartner, NeoIT, etc) et des éléments issus de revues de presse. Evidemment, il s'agit là de dresser un état des lieux des pays dans lesquels les salaires sont les plus bas pour d'éventuelles externalisations, sans autre considération. En comparant les salaires pratiqués, à compétences égales, dans les zones offshore, avec le niveau moyen de rémunération des informaticiens en France, l'étude place la Biélorussie, l'Ukraine et la Moldavie en tête des salaires les plus bas d'Europe de l'Est. Dans ces pays, l'écart avec les salaires IT pratiqués dans l'Hexagone dépasse les 60%. Quant aux rémunérations des ingénieurs informatiques en Roumanie, ils varient entre 8376 euros par an pour les informaticiens juniors, 13 856 euros pour les cadres et 22 328 euros pour les managers. L'Afrique du Nord, avec le Maroc (salaires inférieurs de 43% par rapport à la France) et la Tunisie (-51%), figurent également en bonne place des zones à coûts salariaux intéressants. Les salaires sont un peu plus élevés au Maroc et à peu près au même niveau en Tunisie et sur l'Ile Maurice. L'Inde combine qualité et prestations à bas coûts