Avec l'extension de la technologie « fabric » d'Oracle à ses plateformes Unix à base de processeurs Sparc, les entreprises pourront associer davantage de serveurs et d'applications au sein de cette infrastructure haut débit. Le fournisseur a acquis cette technologie l'an dernier avec le rachat de la start-up Xsigo Systems. Elle permet de connecter serveurs et systèmes de stockage via des liaisons Ethernet et Infiniband et accepte des milliers d'interfaces de réseau virtuel. Les ressources du datacenter sont raccordées à des vitesses allant jusqu'à 80 Gbit par seconde et les départements informatiques n'ont plus besoin d'installer de multiples cartes d'interface réseau ou de mettre en place des bus d'adaptateurs dans leurs plateformes matérielles.

Le support d'Unix est le premier apport d'Oracle à la technologie de Xsigo depuis le rachat de la société, mis à part le changement de nom de la solution, devenue Oracle Virtual Networking. Il concerne les serveurs à base de Sparc T4, T5 ou M5, ainsi que les serveurs sous Solaris 11 (plateformes Sparc et x86), a indiqué Charlie Boyle, directeur du marketing de la division Datacenter d'Oracle. Raccorder les serveurs Unix à la « fabric » permettra aux utilisateurs, ainsi qu'aux autres serveurs, un accès plus rapide aux applications critiques qui tournent dans ces environnements, a-t-il rappelé.

Les avantages du SDN

Le fournisseur a complété ses lignes de serveurs Sparc T et M la semaine dernière avec le T5 et le M5-32 basés sur ses nouveaux processeurs. C'est la première fois qu'il construit des serveurs de classe M reposant sur ses propres puces.

Oracle Virtual Networking doit procurer les avantages du SDN (architecture de réseau définie par logiciel), soit des applications provisionnées plus rapidement, des contrôles de qualité de service plus détaillés et un déplacement simplifié des machines virtuelles d'un serveur physique à un autre. La solution s'appuie sur la plateforme matérielle Fabric Interconnect d'Oracle qui apporte la connectivité haut débit. Le fournisseur affirme que Virtual Networking peut améliorer la performance des applications par un facteur 4 en réduisant de moitié les investissements dans les réseaux locaux et étendus.