Orange Business Services (OBS) lance enfin une solution de stockage dans le cloud, un an après celle de son concurrent SFR Business Team. Avec Flexible Storage, la division entreprise de l'opérateur donne aussi bien aux salariés de PME qu'à ceux des grands comptes la possibilité de stocker, de synchroniser, d'archiver et de consulter leurs données quand ils le veulent et depuis n'importe quel terminal.

« Notre offre répond non seulement aux enjeux du cloud mais aussi à ceux de la mobilité », explique Philippe Laplane, directeur de la division BI cloud business d'OBS. « Elle permet notamment de récupérer rapidement ses données en cas de perte ou de vol d'un terminal », argue le dirigeant. Flexible Storage est bien évidemment disponible depuis les terminaux mais aussi depuis les navigateurs. Des applications Android et iOS sont d'ores et déjà disponibles et une pour Windows Phone devrait arriver prochainement.

« Cloudwatt est notre partenaire exclusif sur le IaaS »


Techniquement, Flexible Storage s'appuie sur les systèmes d'Orange et de ses partenaires. Sur la partie infrastructure, OBS s'appuie sur son datacenter de Val de Reuil et plus particulièrement du cloud souverain, Cloudwatt, dont l'opérateur est actionnaire. Thierry Bonhomme, directeur général d'OBS rappelle d'ailleurs : « Cloudwatt est notre partenaire exclusif pour le IaaS ». Au niveau de l'ergonomie, OBS s'est concentré sur deux aspects primordiaux : les utilisateurs et les managers. Aux premiers il a fourni un interface se voulant le plus simple et le plus intuitif possible. Pour les managers, l'opérateur délivre une solution de tableaux de bord permettant de gérer les accès de chacun et leurs droits.

Le service Flexible Storage est facturé 3 € HT/mois par utilisateurs plus un coût croissant en fonction de la quantité de données stockées. Un prix qui ne devrait pas évoluer malgré la guerre des prix que se livrent actuellement les géants américains du cloud. « Cette guerre porte surtout sur le prix des infrastructures de base. Nous préférons nous concentrer sur l'écosystème et les services que nous développons autour. Nous n'avons pas de raisons d'y prendre part » a déclaré Thierry Bonhomme.