Dévoilé début juin 2011 par Orsyp Institute, le « TRS » (Taux de Rendement Synthétique) est issu du travail d'une vingtaine de responsables informatiques avec les consultants du cabinet. Son but est de faciliter le pilotage de la production, externalisée ou non. Le travail de définition du TRS n'est pas achevé (il devrait l'être d'ici la fin de l'année) mais Xavier Müller, DG d'Orsyp, a détaillé l'état actuel de cet agrégat d'indicateurs.

Un suivi synthétique

« Périmètre par périmètre, les entreprises calculent déjà des indicateurs relevant de trois familles : qualité, performance et disponibilité » explique-t-il. Par exemple, pour des sauvegardes, ces trois indicateurs peuvent être le taux de sauvegardes se déroulant bien, la vitesse des sauvegardes et le temps durant lequel les sauvegardes s'opèrent convenablement. Pour un maintien en conditions opérationnelles (MCO) de serveurs, ils peuvent être le rapport entre les serveurs ayant connu un incident sur la période donnée et le nombre total de serveurs, le rapport temps de saturation/temps d'activité et le taux de disponibilité. Chaque périmètre possédant ses propres indicateurs de qualité, de performance et de disponibilité, il en résulte un mode de calcul du TRS variant périmètre par périmètre. Le cabinet Orsyp Intitute et son groupe de travail de responsables informatiques travaille actuellement sur les formules de calcul pour chaque périmètre. Le but est d'obtenir un suivi synthétique de la production pouvant être aisément compris des directions métiers.

Responsabilisation et contractualisation

« Le chiffre en lui-même, sur un périmètre donné, n'a pas d'intérêt » admet Xavier Müller. En effet, selon lui, « le TRS donne une vision d'efficience globale dans un but de comparaison, sur le même périmètre, avec d'autres solutions ou d'autres entreprises. Le TRS doit être standardisé, périmètre par périmètre, avec une méthode de calcul commune et transparente pour être intéressant. »

Le responsable interne ou l'opérateur externalisé peut être responsabilisé en ayant un objectif à atteindre en termes de TRS, libre à lui de bouger les indicateurs unitaires selon ses propres contraintes. Cependant, Xavier Müller admet que le TRS n'est pas la panacée et, dans le cadre d'une externalisation, des indicateurs plus précis doivent être mis en place auxquels le TRS ne peut pas se substituer.